L’annonce a été faite par l’ambassadeur du Sénégal en France, El Hadji Magatte Sèye, jeudi 16 septembre, à Paris, lors d’un symposium organisé par le Groupe Interacadémique pour le Développement (GID) sur le thème : « Les Diasporas vecteurs de développement. »
Les ambassades du Sénégal, du Liban et de l’Uruguay en France travaillent à la mise en place d’une plateforme numérique d’enseignement et d’échanges. L’objectif, a expliqué le diplomate, est de mobiliser les élites des diasporas pour le développement de leurs pays respectifs.
« Nous avons pensé nous inspirer de l’Université Virtuelle du Sénégal et dire qu’en vérité, nous avons au sein de nos diasporas, une communauté scientifique excellente. Pourquoi ne pas voir dans cette formidable communauté, tout le potentiel scientifique que nous avons, les (les scientifiques, ndlr) mettre en commun, avoir une plateforme d’enseignement et d’échanges pour qu’elle apporte son savoir-faire, mais aussi aide à former nos jeunes », a, en substance expliqué le diplomate.
La formation, c’est la piste que l’ambassadeur itinérant Fodé Sylla aussi privilégie pour développement du continent africain. Voilà pourquoi il milite pour un Erasmus Afrique/Europe/ Reste du monde. Un programme dont l’objectif est de faciliter la mobilité des apprenants entre ces différentes parties du monde.
Auparavant, l’ambassadeur du Sénégal en France, El Hadji Magatte Sèye, et le consul du Sénégal à Paris, Amadou Diallo, ont tour à tour porté à la connaissance de l’assistance, les mécanismes mis en place par les autorités sénégalaises pour aider la diaspora à jouer sa partition dans le développement du pays. Ils ont aussi vanté les initiatives prises par le président de la République pour associer nos compatriotes vivant à l’étranger à la marche des institutions de la République.