Conseils aux Nouveaux Bacheliers

Conseils aux Nouveaux Bacheliers

1- LA PRISE DE CONSCIENCE CHEZ LE NOUVEL ETUDIANT

  • Rester un étudiant auto – discipliné, malgré l’absence de Surveillant Général à l’université.
  • Rester conscient de ce que les parents et la famille attendent de vous la réussite.
  • Le fait de se dégager un peu de l’autorité parental ne doit pas susciter le libertinage. Rester conscient de ses objectifs académiques à atteindre.

2- LA QUÊTE DE L’INFORMATION

  • Apprendre à se renseigner à plusieurs personnes, avant de prendre certaines décisions, à l’université comme dans la vie en général. C’est le cas pour un choix de filière ou d’une débouchée professionnelle.
  • Apprendre à aller la source (Rectorat, Office du Bac, Délégation, Ecole supérieure, Internet, etc.), chercher une information, loin des rumeurs,
  • Savoir se gêner un peu souvent à consulter les informations affichées au babillard,
  • Savoir consulter tout le temps le babillard,
  • Savoir que lorsque l’on frappe à la porte d’un service publique, l’on ouvre et l’on entre poser son problème, sans attendre le fameux  ‘’ entrez ’’,
  • Eviter autant que faire se peut, de laisser souvent le soin aux autres de nous tenir informé le moment venu,

3- L’ADAPTATION AU MILIEU UNIVERSITAIRE

  • Rester  optimiste, même si l’on venait à se retrouver dans un environnement d’étudiants pessimistes,
  • Ne pas se livrer à la débauche (sexe, alcool, etc.)  en imitant d’autres étudiants, parce qu’on veut s’affirmer,
  • Ne pas adhérer n’importe comment aux associations, car certaines d’entre elles, malgré leurs belles façades,  peuvent simplement être  des ramifications de sectes,
  • Ne pas vouloir absolument avoir des relations haut placées, parce qu’ “ il faut passer par quelqu’un pour devenir quelqu’un“
  • Il y a toutes sortes de loisirs attrayants, et c’est à l’étudiant de les limiter et surtout de contrôler ses choix.

4- LE MORAL.

  • Le fait de rencontrer d’autres milliers de bacheliers à l’université ne doit pas décourager le nouvel étudiant. Il doit rester positif et avoir foi en ses capacités à transcender la difficulté.
  • L’obligation d’entrer tout le temps dans de longs rangs pour obtenir certains services, ou encore celle de se lever toujours tôt, ne doit pas émousser ses ardeurs.
  • Les pensées négatives du type “ l’école ne sert plus à rien “, “on vient à l’université juste pour perdre du temps“ etc. ne doivent pas affecter son moral qui doit rester guerrier. Si d’autres n’ont pas réussi à une épreuve, l’on peut y réussir, malgré tout.
  • Même si l’on venait à être victime de bassesse ou de sadisme (tribalisme, harcèlement sexuel dans les deux  cas, etc..), malheureusement, ne pas se laisser démoraliser.
  • Le nouveau bachelier doit rester humble, car le BAC n’est qu’une autre étape de la vie. Pour cela, il doit se souvenir que d’autres personnes l’ont obtenue avant lui. Donc, éviter l’excès de zèle, le pédantisme, etc.

5- L’ORGANISATION DE SOI

  • Utiliser de préférence des cahiers pour prendre ses cours, plutôt que des feuilles volantes, sauf avis contraire du professeur. Cela conserve mieux les cours, même après des années.
  • Etre assidu aux cours, autant que possible.
  • Etre stable. Ne pas être tout le temps en voyage auprès des amis et des parents, à la moindre occasion.
  • Vivre au campus par exemple, si l’on en juge la nécessité, ou si le cadre familial n’est plus propice à l’éclosion intellectuelle.
  • S’établir un emploi de temps rationnel, c’est-à-dire qui comporte toutes les matières, qui consacre à chaque matière un temps de travail proportionnel à son coefficient, et qui est préventif par rapport à l’emploi de temps de classe.
  • Ne pas souvent hésiter à discuter avec les professeur lorsque l’occasion est donné.

6- COMMENT ETUDIER.

  • Ne pas trop s’éloigner du cours du professeur pour se lancer dans des recherches personnelles incontrôlées, car la connaissance devient plus vaste à l’université.
  • Les débuts à l’université donnent l’impression qu’il n’y a pas beaucoup à faire. Attention à cette illusion, c’est un piège. Se mettre au travail dès les premiers cours.
  • Rechercher auprès des anciens étudiants ou du professeur, des exercices de T.D. (Travaux Dirigés) et les épreuves des années précédentes, question de s’acclimater. Parfois, l’on peut en obtenir auprès du photocopieur du coin.
  • Ne pas négliger ses études de licence, en se disant : “ Je suis venu à l’université juste préparer les concours “. Une certaine expérience démontre que les succès aux concours sont souvent ceux des candidats qui accèdent en deuxième année.
  • S’inscrire en écoles préparatoires (lesquelles écoles ouvrent souvent juste après les épreuves écrites du Baccalauréat) pour mieux affronter un ou plusieurs concours, c’est une bonne chose, un bon pari.
  • Etre attentionné dans la formation de groupes d’études avec d’autres étudiants. En cas d’incompatibilité avec un individu, ne pas insister.
  • Certains “rappels de Mathématiques“ (Gradient, Laplacien, Divergence, etc.) contribuent souvent à démoraliser des étudiants dès les premiers jours. Ne pas se laisser envoûter par cela, car c’est surmontable.
  • Eviter autant que faire se peut de travailler en nocturne (c’est-à-dire “prendre la couchette“, comme on le dit parfois dans le jargon ), car ce mode de travail contribue à détruire beaucoup d’intellectuels sur le plan psychique (mauvaise vue,  surménage, abandon des études, arrêt de toute activité intellectuelle, etc.)

7- LA PRISE EN MAIN DE SOI

–  Ne pas oublier que le succès à un examen (ou même à tout autre événement dans la vie) fait souvent plus de mécontents que de contents. Attention aux jaloux parmi les amis ou même dans la famille, parmi les aînés comme parmi les cadets. Moralité: Ne pas compter sur n’importe qui.

i) Tu veux des renseignements sur un concours vas-y toi-même les chercher,

ii) Tu veux déposer un dossier de concours, vas-y toi-même le déposer,

iii) Tu veux obtenir un passeport, entreprends les démarches par toi-même, etc.

Toutes ces actions, non seulement te mets un peu à l’abri des jaloux, mais aussi et surtout, développent en toi le sens du combat pour la vie.

–  Sortir de l’aisselle parentale, c’est-à-dire cesser d’être la fille à Maman ou le garçon à Papa, pour devenir majeur. C’est prendre son destin entre ses mains et devenir son propre moteur. C’est prendre sur soi maintenant ses responsabilités qui hier étaient assurées par Papa, Maman, le Domestique ou la Bonne.

–  Attention aux promesses fallacieuses que certains proches peuvent vous miroiter, en promettant de vous soutenir dans vos études. C’est parfois de simples manœuvres dilatoires.

–         Prier toujours le Bon Dieu, sans nécessairement s’associer.

–         Veiller tout le temps à être en harmonie avec ses racines ancestrales. Cela peut paraître troublant pour certains, mais c’est important. Avis surtout aux parents.

 

Merci.

Partager
Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

dix-sept − onze =