Reprise des cours : vers un 2ème fiasco !

Sud Quotidien affiche à la Une : ‘’Rentrée des classes d’examen, vers un 2ème fiasco’’.
Sur le même sujet, Le Témoin souligne que ‘’La pénurie d’eau dans l’espace scolaire risque de compromettre sérieusement la reprise des cours des élèves en classe d’examen prévue ce jeudi, 25 juin, après trois ouvertures avortées’’

’A Dakar et son banlieue, la plupart des établissements scolaires, malgré la mise œuvre du protocole sanitaire (gels, masques et thermo-flash), souffrent d’un déficit d’eau sans précédent ! De quoi faire tomber…à l’eau cette énième réouverture des classes !’’

𝐕𝐚-𝐭-𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐮𝐧 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐟𝐢𝐚𝐬𝐜𝐨 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐝’𝐞𝐱𝐚𝐦𝐞𝐧 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧, 𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢 𝟐𝟓 𝐣𝐮𝐢𝐧, 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐝𝐮 𝟐 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 ? 𝐄𝐧 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜𝐚𝐬, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐞̀𝐯𝐞𝐬. 𝐂𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐥𝐲𝐜𝐞́𝐞 𝐒𝐞𝐲𝐝𝐨𝐮 𝐍𝐨𝐮𝐫𝐨𝐮 𝐓𝐚𝐥𝐥 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝟐𝟓 𝐣𝐮𝐢𝐧.

◾️«Le comité de veille et d’alerte s’est rendu compte que les dispositifs annoncés n’ont pas été effectifs. Mais le problème le plus important, pour nous, c’est la question de l’eau. Nous sommes dans ce lycée depuis plusieurs années ; on n’a jamais eu ce problème. Depuis que le pont en face du lycée est construit, le tuyau est coincé. Et depuis, le lycée ne peut plus recevoir de l’eau», a déclaré le président de l’association des parents d’élèves de l’école, Khalifa Ababacar Mboup sur la Rfm.

◾️En ce qui concerne le lycée français Jean Mermoz : «Comme vous le savez, les autorités sénégalaises ont décidé de rouvrir les établissements scolaires le 25 juin. Pour les établissements à programmes français, une rentrée le 25 juin ne laissant que cinq jours utiles d’ici les vacances scolaires au 4 juillet, cette décision ne nous concernera pas. L’établissement ouvrira en septembre prochain, compte dûment tenu de la situation sanitaire à ce moment-làA ces incertitudes qui pèsent sur la rentrée des classes également, il y a celles de certains parents d’élèves qui sont écartelés entre la peur de voir leurs enfants choper la maladie et le risque de contamination dans les familles.

𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱’𝗲́𝗹𝗲̀𝘃𝗲𝘀, 𝗹’𝗲́𝘁𝗮𝘁 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘃𝗲́ 𝗻𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗹𝗮𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲

Masque de travers, et essoufflée, une dame (elle a recueilli l’anonymat) vient de quitter les Cours Sainte Marie de Hann, aux Maristes, Elle devra casquer pour que son enfant poursuive ses cours.
𝐕𝐞𝐧𝐮𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐜̧𝐨𝐢𝐭 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐞 : « 𝐏𝐚𝐲𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐧𝐬𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐞 𝐫𝐞́𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐫𝐞 ». 𝐂𝐞, 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝟑𝟎 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟎. « 𝐈𝐥𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞́ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞. 𝐋𝐚 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬. 𝐈𝐥𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐄́𝐭𝐚𝐭 𝐧’𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐞́. 𝐈𝐥𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐚𝐜𝐡𝐞𝐭𝐞́ 𝐞𝐮𝐱-𝐦𝐞̂𝐦𝐞𝐬. 𝐌𝐞̂𝐦𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐯𝐞-𝐦𝐚𝐢𝐧𝐬, 𝐢𝐥𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐮𝐱-𝐦𝐞̂𝐦𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐥’𝐨𝐧𝐭 𝐦𝐢𝐬 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞. 𝐃𝐨𝐧𝐜, 𝐢𝐥𝐬 𝐧𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬. 𝐂𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐝𝐨𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐚𝐜𝐡𝐞𝐭𝐞𝐫. 𝐉𝐞 𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐲𝐞𝐫  »

Au collège Cardinal Hyacinthe Thiandoum à Grand-Yoff « On est prêt. Parce qu’on n’attend plus l’État pour accueillir les élèves. On a pris les dispositions nécessaires pour que nos (pensionnaires) soient en sécurité. L’État a donné mais cela ne suffisait pas pour (le protocole sanitaire). Donc, c’est pour cela qu’on a pris le temps nécessaire pour prendre les dispositions nécessaires avant la réouverture. »

𝐔𝐧𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞 : « 𝐋𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢𝐧𝐳𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐜’𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐢𝐧𝐳𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬𝐬𝐞, 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐭𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐬. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐮𝐬, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥. 𝐎𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐧 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞. 𝐎𝐧 𝐚 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐠𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐮𝐜𝐮𝐧𝐬 𝐬𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞́𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 (𝐯𝐢𝐚) 𝐰𝐡𝐚𝐭𝐬𝐚𝐩𝐩, 𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐭𝐞𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬. »
« 𝐔𝐧𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞. 𝐒𝐢 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞𝐬𝐬𝐚𝐲𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐧 𝐯𝐚 𝐩𝐚𝐥𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜𝐞𝐥𝐚, 𝐜̧𝐚 𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐥𝐞̀𝐦𝐞. 𝐎𝐧 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬. 𝐃𝐨𝐧𝐜, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐪𝐮’𝐢𝐥𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐞𝐭 𝐪𝐮’𝐨𝐧 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐮𝐭𝐞𝐫. 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 ».

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