
17 août 1981 – 17 août 2025 : 44 ans sans Mariama Bâ, auteure de « Une si longue lettre »
Mariama Bâ est décédée le 17 août 1981 à Dakar. Elle avait publié en 1979 son premier roman, Une si longue lettre, devenu une œuvre majeure de la littérature africaine francophone. Le 17 août 2025 marque le 44ᵉ anniversaire de sa disparition.
Née en 1929 dans une famille éduquée de Dakar, Mariama Bâ est élevée par ses grands-parents après le décès de sa mère. Elle entre en 1943 à l’École normale de Rufisque, en sort institutrice en 1947. Elle se distingue également par son engagement en faveur des droits des femmes.
Son roman Une si longue lettre (1979) est structuré sous la forme d’un long courrier écrit par Ramatoulaye à son amie de toujours Aïssatou. Il aborde son veuvage, la polygamie, les attentes sociales, et l’émancipation féminine dans le Sénégal post-colonial.
Le roman est couronné du prix Noma de publication en Afrique dès 1980, et devient un classique des programmes scolaires africains, traduit en plus de vingt langues.
La pertinence de cette œuvre se maintient. Certains la qualifient de manifeste politique féministe transgénérationnel, interpellant encore aujourd’hui sur la place des femmes et la polygamie en Afrique.
Mariama Bâ a ensuite écrit un second roman Un chant écarlate, publié à titre posthume en 1982. Il explore un mariage mixte franco-sénégalais, la modernité et les tensions culturelles.
Elle a laissé une empreinte durable. Un lycée de jeunes filles sur l'île de Gorée porte son nom en hommage à son héritage littéraire et féministe.
Résumé des faits marquants
Événement | Date | Détails |
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Naissance de Mariama Bâ | 1929 | Dakar, Sénégal — École normale des jeunes filles, 1947 |
Publication de Une si longue lettre | 1979 | Roman épistolaire, succès critique et public |
Prix Noma | 1980 | Reconnaissance de l’œuvre |
Décès | 17 août 1981 | À Dakar, à 52 ans |
Publication du second roman | 1982 (posthume) | Un chant écarlate |
44ᵉ anniversaire du décès | 17 août 2025 | Commémoration de sa disparition |
Le 44ᵉ anniversaire de la disparition de Mariama Bâ invite à revisiter son œuvre, notamment Une si longue lettre, encore essentielle pour comprendre les questions de genre, d’émancipation et de féminisme africain. Elle reste une figure fondatrice de la littérature sénégalaise, féministe et moderne.