Les autorités académiques sont prévenues par rapport à d’éventuelles perturbations scolaires. Le Syndicat autonome du moyen-secondaire (SAEMS) ne garantit pas une année scolaire apaisée, menaçant à quelques semaines de la rentrée scolaire.
“Nous étions déjà en lutte durant le mois de janvier mais nous avions cessé tout mouvement”, rembobine Saourou Sène, le Secrétaire général du SAEMS. Avant de rappeler aux autorités les accords signés, sur iRadio. Car dit-il : “maintenant, je crois que le gouvernement devrait aussi profiter de l’occasion pour en tout cas rencontrer les organisations syndicales, pour continuer le monitoring des accords, pour voir avant l’ouverture de l’année scolaire 2020-2021. Pour que nous puissions trouver au moins des consensus forts sur les points contenus dans le protocole d’accords qui est signé depuis le 30 avril 2018. Mais encore une fois de plus, il y en a de ces questions qui ne devraient même pas attendre. Parce que c’est des questions de gouvernance quand je parle de celle de la mise en position des stages, du corps des administrateurs scolaires, sur le système de rémunération des agents de l’État, et la dématérialisation. Je crois que ces questions-là, surtout les deux dernières devraient faire l’objet de discussions dans ces moments d’accalmie.”
Mais, l’enseignant relève pour s’en désoler : “on va attendre que l’école reprenne, que les gens sentent malheureusement que leur situation administrative ne change pas, le système de rémunération est là, et ça risque de bouger encore. Nous, en tant qu’organisation syndicale, nous ne faisons qu’alerter le gouvernement par rapport à des situations qui peuvent se poser dans le système éducatif. Nous allons le rappeler au ministre de l’Education parce que le protocole d’accords qui est signé, il est appelé à être matérialisé”.
Rappeler que la rentrée est fixée au 12 novembre prochain.
Sunugal Infos
